6BN-Cliff Stevens

1 Décembre 2016
Sean Willoughby

Chronique CD : Grass Won't Grow de Cliff Stevens

Après avoir joué avec différents groupes et chanteurs, pour une foule de 14 000 au Festival International de Jazz de Montréal, 1 400 au Club Medley de Montréal, ou pour 14 ivrognes à Moose Jaw, le guitariste de blues Cliff Stevens a tout vu. Après la sortie de quelques chansons («Wrong thing» et «Crying My Heart Out») chez Preservation Records Preservation Blues Review' qui fut acclamées par la critique, il a décidé que c'était le coup de pouce suffisant pour sortir et faire des choses par lui-même.

Dans un passé pas si lointain, Cliff Stevens à dit "à mon avis, le blues est cyclique. Depuis quelques années, le blues était en baisse, mais c'est en train de changer." Stevens encouragea cet élan avec la parution de Grass Won't grow». Bien connu pour ses hommages à Eric Clapton, sa personification le suit jusqu'à ses enregistrements sans toutefois prendre préséance l'empêchèr de mettre sa propre touche et prouver qu'il peut livrer la marchandise. Nommant Albert King, Albert Collins, et Otis Rush comme ses influences, il combine cet historique à sa vision du blues contemporain, nous donnant un méli-mélo de blues qui plairont à tout fan du genre. Soutenu dans le studio par Sam Harrisson à la batterie et Alec McElcheran à la basse, Stevens nous épate avec sa guitare d'une piste à l'autre.

Composé de onze titres, 'Grass Won't grow» passe de pièces enjouées comme« Need You To Love Me» remplit slide fills et «Finger swinger» (ce qui est exactement ce qui se passe) à des chansons rappelant les salles hantantes où l'on boit du whisky comme Cying my heart out et All throught he night. Cette dernière pièce au gout d'une guitare solo and d'une prestation enlevante. Stevens transpire le funk sur 'Price You Pay »et« I Know », et vous claquerez vos doigts tout en écoutant la chanson titre. Mes favoris sont les pièces acoustiques «If I didn't love you et 'Running', accompagnées à l'orgue pour donner le rythme (qui est en fait le cas tout au long de l'album). 'Running' est toutefois la pièce maîtresse. Me rappelant vaguement la chanson My sweet lord de George Harrison mais chantée à sa façon avec prestation vocale parfaite et une guitare donnant un effet de violoncelle à mi-chemin. Je n'ai pu m'empêcher de faire jouer cette pièce en boucle.

L'herbe est certaine de ne pas pousser sur ce disque puisque vous ne cesserez de le faire jouer.

Sláinte
Sean

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"Running" - Grass Won't Grow
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